Retour à la normale pour le groupe PartoucheLe groupe Partouche a beau être l’opérateur qui possède le plus grand nombre de casinos terrestres sur le sol français, il reste quand même le deuxième derrière Barrière en matière de produit brut des jeux.

Comme tous ses concurrents dans l’hexagone, il a été fortement impacté par la pandémie internationale de coronavirus Covid-19.

Néanmoins, son exercice 2021-2022 a été plutôt bon puisqu’il lui a permis de renouer enfin avec les bénéfices.

Un bénéfice net supérieur à celui de 2018-2019

L’exercice fiscale 2021-2022 du groupe Partouche s’est déroulé entre le 1er novembre 2021 et le 31 octobre 2022. Au cours de cette période, le célèbre casinotier a enregistré un bénéfice net atteignant les 37,1 millions d’euros, comme nous l’indique un récent communiqué de presse.

Ce résultat prend en compte notamment la vente de ses 57% dans le Casino de Crans-Montana en Suisse. Grâce a elle, il a gagné 14,1 millions d’euros.

Le dernier exercice avant la crise sanitaire mondiale a été celui de 2018-2019. A l’époque, le groupe Partouche avait enregistré un bénéfice net de 18,6 millions d’euros. Ensuite, le Covid-19 a entraîné 2 exercices déficitaires à moins 17,4 millions d’euros en 2019-2020 et moins 51,9 millions d’euros en 2020-2021.

Lors de ce dernier, tous les casinos français avaient été contraints de fermer temporairement leurs portes pour une durée d’environ 6 mois.

Un rythme d’activité comparable à celui d’avant la crise sanitaire internationale

Le produit brut des jeux de Partouche s’est élevé à 636,7 millions d’euros sur l’exercice 2021-2022, contre 350,2 millions lors du précédent. Le résultat opérationnel courant est redevenu positif pour atteindre les 23,1 millions d’euros. Quant à la dette nette, elle a fortement diminué à 46,3 millions contre 87 millions un an plus tôt.

De son côté, le chiffre d’affaires du groupe sur l’exercice 2021-2022 a atteint les 388,8 millions d’euros, ce qui représente une hausse de 52% par rapport au précédent et de 2% comparée à celui de 2018-2019.

En conséquence, on peut noter que l’opérateur a retrouvé un rythme d’activité comparable à celui d’avant la crise sanitaire mondiale. Il s’agit d’un résultat très satisfaisant selon le président du directoire de Partouche (Fabrice Paire).

Ce dernier a néanmoins déclaré que le recrutement se révélait extrêmement complexe, en ce moment. Depuis la fin de la pandémie, la volatilité du personnel est importante avec des départs fréquents qui posent problème à bon nombre de directeurs de casinos.

Une reprise des investissements qui va continuer en 2022-2023

Opérant à l’heure actuelle 38 casinos terrestres en France, un club de jeux à Paris et quelques établissements de jeux à l’étranger, Partouche gère également des hôtels, restaurants, centres thermaux et golfs.

Après les 2 ans de la crise sanitaire mondiale au cours desquels les investissements ont été arrêtés, le groupe poursuit la relance de son programme entamé sur l’exercice précédent de manière à enrichir son offre et à rénover son parc de casinos.

En conséquence, on sait d’ores est déjà que le Casino d’Annemasse et le Pasino de Saint-Amand-les-Eaux vont subir des travaux d’ampleur. Sinon, des réaménagements sont également prévus à l’Hôtel 3.14 de Cannes et dans les établissements de jeux situés à Vichy, Divonne, Contrexéville et Middelkerke.