Groupe PartoucheMauvaise impasse pour ce géant des casinos qui reste toutefois parmi les meilleurs en France : Partouche ne cesse de voir son activité reculer. Pour le deuxième trimestre de cette année, le groupe a connu un recul de 7,4%. Déjà, au cours du premier trimestre, il a connu une baisse de 3,7%.

Apparemment, les mesures qu’il avait prises récemment en vendant certains actifs, si on ne cite que l’hôtel Hilton de Lyon ou encore le casino de Hauteville, n’ont pas vraiment aidé. Ainsi, au cours de février-avril 2014, le chiffre d’affaires du groupe Partouche était de 96,4 millions d’euros répartis entre les casinos et les hôtels soit 88 millions pour les casinos et 5,6 millions pour les hôtels. L’année dernière était particulièrement éprouvante pour le groupe puisqu’il assistait à l’arrêt du poker en ligne, ce qui avait réduit considérablement son activité. De plus, plusieurs biens immobiliers appartenant au groupe ont été cédés pendant ces derniers mois, ce qui a causé un énorme recul au niveau de l’activité du groupe. On estime à 57 millions d’euros le montant total des biens cédés durant les 8 derniers mois. Au cours du premier semestre, le groupe a assisté à une baisse du chiffre d’affaires de 5,4%, soit à 207,7 millions d’euros. Rappelons que le groupe Partouche s’affiche parmi les leaders des exploitants des casinos en France. Il a effectué l’achat de son premier casino en 1973, s’est énormément évolué et développé depuis pour arriver à sa position d’aujourd’hui. Actuellement, Partouche exploite 46 casinos répartis dans toute la France, la Suisse, le Belgique, l’Espagne et enfin en Tunisie. Mais Partouche ne s’arrête pas tout simplement aux casinos.

Il exploite également d’autres types d’établissements rattachés aux loisirs comme des hôtels, des centres thermaux, des plages et des restaurants. Malheureusement, ce sont surtout les activités des casinos qui ont subi le plus de dégât surtout pour les 6 premiers mois de l’exercice qui a commencé en novembre 2013. Avec un produit Brut des Jeux à 303,5 millions d’euros et un produit net après prélèvements de l’Etat à 162 millions d’euros, ce sont surtout le secteur des casinos qui a été touché.  Particulièrement en France, le PBJ a baissé de 4,4% soit à 250,7 millions d’euros. Lorsque le groupe a cédé le casino de Hauteville, la baisse était à 4,1%. Au casino de Palm Beach à Cannes, ce sont surtout les jeux traditionnels et les machines à sous qui ont perdu leurs clients. Dans les autres pays de l’Europe, on a assisté à une baisse de 9% à 49,8 millions d’euros au cours du semestre. Après la cession des casinos de Knokke et Dinant, ça a pu progresse de 1,7 millions d’euros.

Mais malgré tout, le groupe se félicite de son programme de cessions de casinos réalisé ces derniers mois. On a tout de même observé de nettes améliorations sur le réaménagement de sa dette. La dernière vente était estimée à 25 millions d’euros. La moitié de la somme servira directement au remboursement de créanciers du groupe.