Dominique Desseigne

Dominique Desseigne est le PDG du Groupe Barrière, le leader dans l’industrie des jeux de casino, aussi bien en France que sur l’ensemble du continent Européen. Propulsé au devant de la scène dans des circonstances plutôt malheureuses, ce juriste diplômé de la Sorbonne tient depuis quelques années les rênes d’un véritable empire dédié au jeu et au luxe. Retour sur le parcours atypique de cet homme que l’on surnomme également « le tombeur de princesses ».

Le groupe de casinos Barriere est depuis ses origines, une holding familiale. Diane Barrière en prend la direction en 1991, suite au décès quelque peu subit de son père adoptif, le fondateur du groupe : Lucien Barrière. Impliquée depuis son jeune âge dans la gestion des affaires familiales, elle n’a aucune peine à assurer dignement la succession de son père. Sept ans plus tôt, Diane Barrière avait convolé en justes noces avec Dominique Desseigne, un notaire parisien de 13 ans son ainé, qu’elle a rencontré lors d’une soirée mondaine. Elle n’a alors que 27 ans, lui 40.

Le 16 juillet 1995, Diane Barrière-Desseigne est victime d’un accident d’avion près de la Baule. Elle en réchappera de justesse, mais, très grièvement blessée. Elle devient alors totalement invalide. Dans l’incapacité de continuer à assumer seule ses responsabilités de dirigeante de l’entreprise familiale, elle doit alors partager la présidence du groupe avec la seule personne en qui elle peut avoir totalement confiance : son mari. Lui qui n’occupait jusque-là qu’un poste effacé de juriste au sein du groupe, se trouve donc à la tête de cet empire par procuration. Cette prise de fonction constitue une véritable révolution pour ce personnage très peu habitué aux activités de la nuit, qui de surcroit, ne fume ni ne boit.

En 2001, suite au décès de son épouse Diane, Dominique Desseigne devient le plénipotentiaire Président Directeur Général du Groupe Lucien Barrière.

Bien qu’il soit juriste de formation et peu averti des choses de la nuit lorsqu’il prenait la tête de la Holding, Dominique Desseigne a vite montré de quoi il était capable. Ne laissant rien passer et insufflant une  nouvelle dynamique au groupe, il réussit d’importants bénéfices. En 2007, le chiffre d’affaires du groupe a ainsi dépassé le seuil hautement symbolique du milliard d’euros. De même, c’est sous sa houlette que le groupe a amorcé et consolidé son expansion internationale sur l’Europe.

Aujourd’hui, Dominique Desseigne est le PDG du plus grand groupe européen dans l’industrie des jeux. La holding jouit aussi d’une bonne position dans le domaine de l’hôtellerie, avec d’importantes acquisitions telles que l’enseigne Le Fouquet’s avec sa célèbre brasserie et son établissement hôtelier. Le groupe acquière également sous sa présidence, des actifs au Maghreb et dans le Proche-Orient.
Aujourd’hui, l’empire Desseigne-Barrière dirigé par Dominique Desseigne est composé de nombreux hôtels, de stations de vacances, de restaurants, de parcours de Golf et bien sûr d’une quarantaine de casinos. Il emploie plus de 80 000 personnes dans le monde.

Diplômé en droit de l’Université Panthéon-Sorbonne Paris Ier, Dominique Desseigne est né le 19 août 1944. Il exerce comme notaire à partir de 1980, année au cours de laquelle il rencontre la future héritière du groupe Barrière. Séducteur patenté, il a la réputation d’être un bourreau de cœur des riches héritières, jusqu’à son mariage en 1984 avec Diane Barrière. Un mariage dont sont issus ses deux enfants.

De plus, la justice française a reconnu Dominique Desseigne comme étant le père de Zohra la fille de Rachida Dati. Refusant de se soumettre aux tests ADN, Dominique Desseigne a été désigné comme étant le père de la fille de l’ancienne garde des sceaux et devra s’acquitter d’une pension alimentaire de 2500 euros rétroactivement depuis décembre 2013. On est bien loin des 6000 euros que Rachita Dati demandait mais Dominique Desseigne devrait faire un recours contre cette décision.