Julio Iglesias loin de chanter dans les casinos TrumpJulio Iglesias, 72 ans, s’est dit profondément indigné par les propos du candidat américain à la présidentielle, Donald Trump à l’encontre des minorités, et plus particulièrement, de la communauté hispanophone. Interviewé début octobre par le quotidien espagnol “La Vanguardia”, le célèbre “latin lover” aux 300 millions de disques vendus n’y est pas allé de main morte pour fustiger le discours anti-immigrés du candidat républicain. Même s’il reconnait avoir par le passé, livré de nombreuses prestations dans les casinos de Trump, il promet dorénavant un boycott total des salles de jeu de l’homme d’affaires. Dommage donc pour les fans du Trump Taj Mahal et du Trump Las Vegas.

De retour après quelques ennuis lombaires

Et pourtant, Julio revient de loin. L’interprète de “Vous les femmes” sort à peine d’une période délicate où il lui a fallu mettre sa carrière entre parenthèses pour raisons de santé. Atteint d’une lombalgie, le chanteur a dû être hospitalisé après avoir été opéré du dos à New-York. Se voulant rassurante, sa maison de disque Sony Music a passé un communiqué disant que le chanteur ne tarderait pas à reprendre toutes ses activités après avoir observé le repos médical prescrit par les médecins. Depuis cet épisode, le papa d’Enrique Iglesias faisait profil bas sur les médias jusqu’à ce que les propos du milliardaire le sortent de ses gonds.

Le message du milliardaire à l’endroit des minorités

Donald Trump n’a jamais été un modèle d’humilité et de diplomatie. Depuis ses premiers pas en politique, il a tenu à plusieurs reprises des propos discriminatoires à l’égard des minorités. Le 14 septembre dernier à Dallas, il annonçait publiquement une position très mitigée vis-à-vis de l’immigration. Traitant les minorités de clandestins et d’ “illégaux”, il a promis renvoyer tous les immigrés sans-papiers chez eux si les suffrages lui étaient favorables. Pour lui, ce sont eux qui apportent la drogue et les activités criminelles aux Etats-Unis et pour cette raison, « ils doivent partir ». Dans la foulée, le Washington Post et la chaîne ABC ont réalisé un sondage qui révèle que plus de 8 hispaniques sur 10 tiennent désormais le candidat républicain en piètre estime.

Trump est un “connard”, un “clown”

Les mots utilisés par le crooner espagnol étaient à la hauteur de la frustration qu’il a ressentie en tant que ressortissant hispanique lui-même. Le chanteur de 72 ans n’a pas hésité à traiter le magnat de l’immobilier de “connard”, et de “clown” en formulant toutefois une réserve à l’endroit des professionnels de cirque. Pour affirmer davantage sa colère, il promet que plus jamais il ne chantera dans un casino détenu par Donald Trump. Pour le chanteur, l’homme d’affaires mésestime l’apport des immigrés pour l’histoire de son pays et ça, c’est impardonnable !

Par ailleurs, dans le sillage de Julio Iglesias, de grands noms de la Silicon Valley sont montés au créneau pour dénoncer l’anti constitutionnalité des expulsions forcées annoncées par Trump. De bon augure pour le candidat à la maison blanche ? Pas sûr !