Le Sifrol entrainerait une dépendance aux jeux d'argentAvant de jouer dans un casino en ligne, il est très important de lire les termes et conditions du casino notamment en matière de bonus casino quand il s’agit de retirer ses gains. En effet, bon nombre de joueurs se plaignent de ne pas avoir pu recevoir leur paiement des gains sous prétexte qu’ils n’avaient pas lu les conditions de mises avec les bonus offerts par les casinos. Il en est de même avec les médicaments en matière d’effets secondaires. C’est le cas de cette femme qui poursuit son neurologue qui lui a prescrit un médicament pour soigner le syndrome des “jambes sans repos” mais qui l’a rendu accroc aux jeux d’argent.

Effets secondaires d’un médicament

En 2008, traitée par un trouble neurologique provoquant un mouvement permanent des jambes, une rouennaise prend un médicament au Sifrol prescrit par son neurologue qui augmente la dose pour calmer davantage ses tremblements. Mais quelques mois plus tard, il s’avère que cette patiente est prise d’une envie incessante de parier. Elle se rend dans les casinos de la région et dilapide son argent et celui de sa famille ainsi que de son employeur. Au total ce sont plus de 180000 euros qui partent dans les jeux de casino. La patiente a tenté de mettre fin à ses jours à deux reprises à cause de ce problème de jambes sans repos et des effets de ce médicament sur sa santé.

Son médecin généraliste constate que le Sifrol peut avoir des effets secondaires et peut être la cause de cette envie permanente de jouer aux jeux d’argent et lui demande d’arrêter le traitement. Mais entre la prescription du médicament et l’arrêt complet du traitement s’écoule près de trois ans. Après deux semaines sans traitement, les choses reviennent à la normale et son envie de jouer au casino s’estompe.

Un procès et des dettes

Cette triste et insolite histoire met en avant les effets secondaires de certains médicaments. La notice délivrée avec le médicament est très importante et si la patiente avait pris la peine de la lire, elle aurait pu éviter de se retrouver dans une situation de détresse psychologique dont le jeu en est la cause et qui l’a entrainé dans une situation financière catastrophique. De plus, le procès va déterminer le niveau de responsabilité du neurologue qui est sur le banc des accusés pour avoir prescrit un médicament ayant entrainé une dépendance au jeu. Endettée jusqu’au cou, la plaignante va être confrontée à son neurologue durant le procès qui devrait durer trois semaines au tribunal de Rouen. Ce dernier tranchera le niveau de responsabilité de chacun. Affaire à suivre.